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Toute personne soucieuse de préserver sa santé le sait : pratiquer une activité physique régulière est une excellente chose et tout soignant le conseillera à ses patients, quelle que soit leur condition. Cette recommandation est également valable si vous êtes atteinte de la maladie de von Willebrand, et ce pour de multiples raisons.

Un corps plus résistant, un mental au beau fixe

Le premier avantage de vous adonner à votre sport favori ? Vous renforcez plusieurs capacités de votre corps qui lui permettent de mieux résister aux inconvénients d’une maladie hémorragique comme celle de von Willebrand : vous fortifiez vos muscles, vous préservez votre souplesse, vous évitez les lésions articulaires et vous améliorez votre circulation sanguine.

Par ailleurs, la pratique d’une activité physique est gratifiante et accroît la confiance en soi. Tout bénéfice pour affronter avec un mental d’acier les aléas de la vie en général !

À votre écoute

Vous avez d’autres questions ou vous souhaitez avoir plus d’informations sur le type de sport idéal pour vous ? N’hésitez pas à vous adresser à votre centre de traitement pour recevoir des conseils personnalisés.

Les enfants aussi

Ces recommandations et avantages sont les mêmes pour les enfants atteints de la maladie de von Willebrand. Certains sports sont cependant plus adaptés que d’autres : si les sports de combat ou de contact sont à éviter, le tennis, la natation et le cyclisme sont conseillés. Rouler à vélo, par exemple, est une activité que votre fils ou votre fille peut apprendre très tôt et qui renforcera la musculature de ses jambes sans solliciter ses articulations. Veillez à choisir un ou plusieurs sports qu’il ou elle apprécie et en cas de doute, demandez conseil à son médecin.

Casque et genouillères

Le port du casque fait partie des mesures de sécurité habituelles lorsqu’on pratique le cyclisme, que l’on soit ou non atteint de la maladie de von Willebrand. Quant aux genouillères, il faut bien peser le pour et le contre : l’impact social (néfaste) du port de ces protections sur l’enfant et son développement peut être plus important que le risque médical. Une fois encore, consultez l’équipe qui traite votre enfant pour prendre une décision éclairée.

Mieux intégré à l’école

Participer aux activités physiques scolaires et parascolaires et jouer dans la cour de récréation permettra aussi à votre enfant de se sentir à l’aise et bien intégré dans son école et sa classe. Apprenez-lui les mesures de sécurité de base pour éviter les blessures et pourquoi celles-ci sont importantes, et il pourra se comporter comme n’importe quel autre enfant.

Bien informer l’école

Mais l’important est aussi et surtout d’informer l’école, à savoir le corps enseignant – y compris son professeur d’éducation physique –, la direction de l’établissement et le personnel d’encadrement. En sachant clairement de quelle maladie il s’agit, quelles sont ses conséquences, ce que votre enfant peut faire et ne pas faire, et comment agir en cas de saignement, ces personnes seront d’autant plus attentives à ce qu’il soit bien compris, à prendre en considération ses éventuelles plaintes et à ce qu’il se sente en parfaite sécurité. Ici aussi, l’équipe médicale qui le suit pourra vous indiquer les informations pertinentes à communiquer.

Impliquez votre enfant

Pour que votre fils ou votre fille gagne en autonomie et en confiance en lui/elle, n’hésitez pas à lui proposer de participer à cette information, si tel est son souhait bien entendu. Les enfants apprécient de partager leurs expériences et le vôtre pourrait également avoir envie d’expliquer ce qu’il vit à ses camarades. Dans tous les cas, ne le forcez pas, et prenez toujours la décision d’informer sa classe en totale concertation avec lui.

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